Recherche R.E.V. Rester en (centre) ville
Alhassan, quartier de la Goutte d’Or
2015. Alhassan a 55 ans. Il est venu seul du Sénégal en France en 1990. Il est arrivé directement rue Myrha pour y retrouver une connaissance. Pour lui le quartier de la Goutte d’Or c’est « la Petite Afrique ». Artisan couturier, il a très vite trouvé un travail dans le domaine de la confection. Il habite le quartier Max Dormoy mais fréquente quotidiennement la Goutte d’Or pour y faire des courses, voir des amis.
© Sylvaine Conord
Visite guidée par Alhassan dans le quartier de la Goutte d’Or
2015, Paris 18e, France, recherche R.E.V. Alhassan : « Tant de choses ont changé, des cafés sont fermés, des épiceries sénégalaises, des boucheries ont disparu, tout ça n’était pas là… J’ai tout vu les changements. Avant on pouvait voir de nombreux taudis. »
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Visite guidée par Vitor, habitant du quartier de la Mouraria, Lisbonne, Portugal
Recherche R.E.V. 2014. Vitor a 36 ans, né dans sa maison, au 21 de la Travessa do Jordão à Lisbonne, dans le quartier de la Mouraria, Il habite toujours la même rue à l’heure actuelle. Ses frères et sœurs sont nés ici. Il travaille à Padaria Portuguesa (café-boulangerie), et le soir chante et danse le flamenco dans un bar.
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Visite guidée par Vitor, habitant du quartier de la Mouraria, Lisbonne
Recherche R.E.V., 2014. Vitor : « Il y a des gens qui ont une perception un peu mauvaise du quartier… Il a une réputation un peu étrange, le quartier de Mouraria, depuis toujours… Mouraria n’est pas ce que les gens pensent “ le trafic, les femmes…” non, ce sont des êtres humains comme les autres. Mais le quartier est tellement “brulé” que quand on parle de Mouraria les gens ont peur. Pourquoi c’est comme ça, je ne sais pas expliquer… »
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Visite guidée par Ebru, habitante du quartier de Volkert, Vienne, Autriche
Recherche R.E.V., 2014. Ebru a 37 ans. Elle est née et a grandi en Turquie. En 2006 elle est partie d’Istanbul pour venir en Autriche. Elle est artiste freelance. Ebru : « C’est intéressant de voir comment cette place (Volkert) est en fait divisée en deux parties. D’un côté il y a des jeunes, des gens créatifs, assis, qui se mélangent un peu avec la société autrichienne mais qui font surtout société entre gens des Balkans. Et de l’autre côté dans ce parc, vous pouvez voir beaucoup de Turcs assis sur des bancs. Les femmes sont là à passer le temps et à regarder les enfants jouer. »
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Mosquée turque un jour de kermesse, rue Gevaert, Anderlecht, visite guidée par Amadou du quartier de Heyvaert, Bruxelles
2015. Amadou a 48 ans, il est nigérien. Enseignant lorsqu’il vivait au Niger, titulaire d’un Master en sciences politiques obtenu après son arrivée en Belgique, il est actuellement chauffeur poids lourd. Il vit à Heyvaert avec sa femme et ses enfants. Il est secrétaire général d’ARNIBEL, l’Association des Ressortissants Nigériens de Belgique à travers laquelle il s’est construit « une nouvelle famille ». Amadou : « Ici c’est une mosquée turque un jour de kermesse. Ils sont très chaleureux, ils rendent cet espace convivial, j’aime y venir. »
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